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Blog archive for February 2008

RESEARCH INTO PRACTICE CONFERENCE 2008

February 16, 2008

We are pleased to inform you that the confirmed keynote speakers at the next Research into Practice conference will be W.J.T. Mitchell (USA) and Griselda Pollock (UK). The conference will be held on 31 October 2008 at the Royal Society of Arts London.

The CALL FOR ABSTRACTS is now open and the closing date for receipt is 1 May 2008.000 Selected papers from the conference will be published in the international open access journal Working Papers in Art and Design. Selection for the conference is by double-blind peer-review.

The theme of the conference is the role of “interpretation” in arts-based research.

It is characteristic of research outputs reports and theses in traditional disciplines that they are expressed in unambiguous language. One reason for this is to establish the grounds and argument from which the conclusions derive. Another reason is to be quite clear and explicit about what is being claimed as original by the author for the research. This characteristic has the effect of reinforcing the dominant knowledge models such as “the scientific method” “empirical methods” etc. However these models come from disciplines whose aims and objectives may differ from those in the arts and humanities. There has been much discussion about the suitability of such models for the visual and performing arts which seem to rely on a more pluralistic approach to interpretation which values the fact that different generations and different cultures find their own value in the artifact.

Does this difference of explicitness between traditional disciplines and the arts mean that their research outputs cannot be compared? What is the status of the outcomes of research in the visual and performing arts in terms of what is known or discovered? Is research in these areas actually trying to achieve something quite different and if so what? Is the value of research something constructed by the receiver and if so what would that mean for knowledge-models in the arts? Are its outcomes more contingent than those in other disciplines because of this difference in the role of interpretation by the reader/viewer? Does the scientific method really result in unambiguous interpretation or conversely is interpretation really so subjective in the arts?

The conference will focus on the theory of interpretation in research in traditional disciplines and on the emerging theory of interpretation in research in the visual and performing arts.

Conference topics that might be considered include but are not restricted to:

  • are unambiguous research outputs in the arts possible or desirable?
  • are the problems of interpretation in the arts different from other disciplines?
  • do the interpretational problems in arts stem from its media or from its aims?
  • can anything be learned from studies in interpretation in other humanities subjects?
  • in the historical past were issues of interpretation viewed differently?
  • do the arts have special advantages that compensate for any perceived disadvantages with respect to interpretation of outcomes?
  • how does the author/reader problem affect research?

FOR MORE INFORMATION VISIT THE CONFERENCE WEBSITE AT
http://www.herts.ac.uk/artdes1/research/res2prac/confhome.html

Research into Practice is the leading forum for scholarship on so-called practice-based research in the visual and performing arts hosted biennially by the University of Hertfordshire UK.

CRÉ ATION NUMÉRIQUE ET PROGRAMMATION

February 19, 2008

Rencontres Musicales Pluridisciplinaires 2008
Vendredi 14 et samedi 15 mars 2008
ENBA de Lyon

http://www.grame.fr/RMPD/RMPD2008

Babelfish translation

La création numérique fait appel à de nombreux outils qu’il s’agisse d’appareils dé diés ou de logiciels spécialisés dont la puissance et la sophistication n’ont cessé de croître depuis la fin des années 50.000 Les progrès considérables réalisés dans le domaine des interfaces graphiques et de la communication Homme-Machine à partir des années 70 ont rendu ces outils de plus en plus conviviaux permettant leur appropriation par un nombre croissant d’artistes.

Bien que plus faciles d’accès ces logiciels n’ont pas pour autant fait disparaître du champ artistique l’utilisation de la programmation informatique. Les développements initiés dès le début des années 60 de langages de programmation spécialisés dans la composition musicale le traitement du son puis ultérieurement les images de synthèse ou les interactions temps-réel etc. n’ont en réalité jamais cessé. On peut même considérer que les artistes sont parmi les pionniers de ce que l’on appelle aujourd’hui le “end-user programming”. Il convient donc de s’interroger sur la place de ces langages et plus généralement de la programmation informatique dans l’acte de création artistique. La programmation n’est-elle qu’un simple geste technique et subalterne ou s’inscrit-elle plus profondément dans l’acte de création numérique et dans la pensée de l’artiste ?

Un certain nombre d’oeuvres et de dé marches artistiques (le “live coding” par exemple) se placent très clairement dans la deuxième hypothèse. Elles utilisent la programmation informatique de manière radicale comme support d’une dé marche d’invention pure. Elles conduisent à l’émergence d’une forme nouvelle de programmation que l’on peut qualifier de " programmation créative" . Contrairement à la programmation informatique traditionnelle qui vise au développement de programmes et d’applications la programmation créative a pour but l’invention et la conception “d’objets” numériques. Elle s’attache via leurs processus d’engendrement à décrire ces objets algorithmiquement car c’est souvent la seule façon d’appréhender véritablement ces objets complexes.

Pour prendre un exemple dans le domaine musical il est généralement plus pertinent et plus facile d’inventer l’instrument qui va produire le son que le son directement. Le langage de programmation est alors utilisé non seulement comme moyen de description et de réalisation technique mais également comme moyen de découverte d’invention et d’exploration de l’espace des possibles. Dans le domaine des oeuvres interactives comment décrire des interactions impliquant les musiciens ou le public avec toute la liberté et la généralité voulue sans faire appel à la puissance expressive de véritables langages de programmation ?

L’objectif du colloque sera donc de faire le point sur cette pratique sur ses implications artistiques mais également sur ses implications scientifiques et techniques. En effet la programmation informatique a longtemps été conçue pour une démarche d’ingénieur de type résolution de problème. Ce type de démarche suppose que l’objectif le programme à écrire le problème à résoudre puissent être définis et formalisés aussi clairement que possible avant même que l’activité de programmation ne commence. Or bien souvent il n’y a rien de tel dans la programmation créative. L’objet de la création ne préexiste pas forcément au travail de programmation de la même manière que la musique à jouer ne préexiste pas au travail d’improvisation (même si cela se prépare bien entendu). Il se découvre et s’invente dans le faire dans l’interaction avec le langage de programmation. Il en est l’émergence et non plus seulement la prémisse.

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Intervenants :
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Carlos Agon (chercheur IRCAM)
Pierre Giner (Artiste)
Gilles Grand (enseignant compositeur ENBA)
Mauro Lanza (compositeur)
Thomas Léon (Artiste)
Yann Orlarey (chercheur compositeur Grame)
Pierre et Joël Rodière (Trafik)
Zack Settel (Chercheur compositeur SAT Montréal)
Kasper Toeplitz (compositeur)
Charlotte Truchet (chercheur U. de Nantes)
Ge Wang (enseignant compositeur U. de Stanford)